Revue de Presse

a propos de

Les Orpailleurs, de Thierry Jonquet (Série Noire)

Si toute la partie du roman consacrée à l’enquête fastidieuse tient de la virtuosité de Mc Bain, la plongée progressive dans l’abîme nous rappelle tout l’art de l’auteur de Mygale et de La Belle et la Bête. Voyage dans l’espace – l’affaire amène les policiers en Pologne – mais surtout voyage dans le temps, un temps pas si lointain, quand l’abomination était monnaie courante.

Alain Bandry, Nice-Matin, le 9 mai 1993

Ad vitam aeternam de Thierry Jonquet (Le Seuil)

 

Roman noir. C’est ce qui est inscrit sur la couverture, sous la photo d’un visage d’écorché. Noir comme le champ d’investigation de Thierry Jonquet. Que ce soit dans Les Orpailleurs, Mygale ou Moloch, on retrouve la solitude, la décomposition de la société, les tortures, les charcutages que l’on inflige aux corps, et la Mort. La Mort qui fait preuve ici d’une vitalité – si on peut dire – prodigieuse et qui semble être le personnage dominant du roman.

Alain Bandry, Nice-Matin, le 28 avril 2002

 

Vampires (Le Seuil- Réédition Points P2746)

Comme je ne suis malheureusement pas écrivain et que l’on ne m’a jamais demandé de lire un manuscrit, je ne savais pas vraiment ce qu’était un roman inachevé … mis à part qu’il n’est pas achevé !
Voilà comment j’ai découvert, au détour du dernier roman de Thierry Jonquet, que les adjectifs « inachevé » et « inabouti » n’avaient pas la même signification.
Thierry Jonquet a commencé à écrire Vampires, il a envoyé les pages à son éditeur et puis il est mort, brutalement, le 9 août 2009. Il nous a laissé un roman inachevé mais très loin d’être inabouti, du très grand Jonquet, encore, mais pour la dernière fois. (Lire la suite)

Barbara Lux – postface.fr 9 juin 2011